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Sécurité

Prise d’otages à la prison d’Arles : un détenu armé retient cinq membres du personnel pénitentiaire

today3 janvier 2025

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Un événement dramatique secoue la maison centrale d’Arles

Ce vendredi 3 janvier 2025, la maison centrale d’Arles a été le théâtre d’une prise d’otages dramatique. Un détenu, armé d’une arme blanche artisanale, a retenu cinq membres du personnel pénitentiaire pendant plusieurs heures, semant l’effroi au sein de l’établissement.

Profil du preneur d’otages

Le preneur d’otages, un homme de 37 ans originaire de Guyane, est incarcéré depuis 2015 pour des faits de viol sous la menace d’une arme. Il présente un profil complexe, ayant été signalé pour radicalisation en 2013. Toutefois, les autorités excluent, à ce stade de l’enquête, tout lien avec un acte terroriste.

Selon des sources pénitentiaires, cet homme souffre de troubles psychiatriques importants. Il avait manifesté un comportement instable ces derniers jours, ce qui avait conduit à des discussions internes sur son transfert vers un autre établissement. Ce projet de transfert serait l’un des déclencheurs de son passage à l’acte.

Le déroulement des faits

La prise d’otages a commencé aux alentours de 11h15 dans l’unité sanitaire de la prison. Le détenu, muni d’une arme blanche fabriquée artisanalement, s’est emparé de quatre infirmiers et d’un surveillant présent dans l’aile médicale.

Dès les premiers instants, le personnel pénitentiaire a enclenché les protocoles d’urgence. La prison d’Arles est connue pour accueillir des détenus dangereux, souvent condamnés à de longues peines. Le RAID (Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion) et les équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) ont été dépêchés sur place pour gérer la situation.

Les motivations du détenu

Selon les premières informations recueillies par les négociateurs, le détenu protestait contre son prochain transfert vers un autre établissement. Il aurait exprimé un profond malaise quant à ses conditions de détention et un sentiment d’injustice face à sa situation.

« Il a exprimé un mal-être croissant ces derniers mois. Son profil psychiatrique était déjà connu des services pénitentiaires », a déclaré une source proche du dossier.

Un dispositif de crise efficace

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a indiqué suivre la situation en temps réel. Les forces de l’ordre ont mis en place un dispositif de crise immédiat, incluant des négociateurs spécialisés. Ces derniers ont été en contact permanent avec le détenu pour tenter d’obtenir une issue pacifique.

Après plusieurs heures de tension, le preneur d’otages a finalement accepté de se rendre sans opposer de résistance. Aucun des otages n’a été blessé.

Réactions des autorités et syndicat pénitentiaire

Les syndicats pénitentiaires ont rapidement réagi pour dénoncer la précarité des conditions de travail dans les établissements pénitentiaires. Selon eux, cet événement est symptomatique d’une dégradation continue de la situation dans les prisons françaises.

« Ce drame aurait pu être évité. Les personnels pénitentiaires travaillent dans des conditions de plus en plus difficiles, avec des détenus au profil dangereux et souvent mal pris en charge », a déclaré un représentant du syndicat FO-Pénitentiaire.

Le ministre de la Justice a annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire toute la lumière sur cet incident et évaluer les failles éventuelles dans le dispositif de sécurité de la maison centrale d’Arles.

Un rappel des précédents incidents dans les prisons françaises

Cette prise d’otages s’inscrit dans une série d’incidents graves survenus ces dernières années dans les établissements pénitentiaires en France. Les cas de violence contre le personnel se multiplient, mettant en lumière les difficultés rencontrées par les surveillants dans la gestion des détenus les plus dangereux.

Parmi les incidents récents, on peut citer la prise d’otages à la prison de Condé-sur-Sarthe en 2019, où un couple de détenus radicalisés avait retenu des surveillants avant d’être neutralisé par le RAID. Ces situations mettent en évidence le besoin urgent de renforcer les mesures de sécurité et d’améliorer la prise en charge des détenus souffrant de troubles mentaux.

Written by: Tom

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